Médecine et chirurgie capillaire
Les greffes de cheveux
Certaines alopécies au stade avancé, comme l’alopécie androgénétique, conduisent à la destruction définitive de follicules pileux. Les traitements médicaux ayant pour but de revitaliser des follicules pileux endormis mais encore vivants deviennent, à ce stade, insuffisants.
Pour corriger l’alopécie, il faut apporter de nouveaux follicules pour dans les zones dégarnies. Malheureusement, le nombre de follicules pileux diminue au cours de la vie et nous ne savons pas encore les reproduire.
Le principe de toutes les greffes capillaires est de prélever des cheveux dans la région occipitale de la couronne, où les follicules sont constitutionnellement protégés de l’effet hormonal afin de les greffer dans les régions alopéciques.
Depuis les anciennes chirurgies mobilisant des lambeaux du cuir chevelu laissant de grandes cicatrices et les premières greffes capillaires apportant des gros greffons donnant un aspect de cheveux de poupées, les techniques ont heureusement bien changé.
C’est la miniaturisation des greffons qui a transformé le traitement de la calvitie. Dans les microgreffes actuellement pratiquées, un greffon contient une seule unité folliculaire. Cette unité folliculaire est une structure indivisible qui donne entre 1 et 4 cheveux sortant naturellement par le même pore de la peau. Greffer en unité folliculaire est une garantie de résultat naturel puisque qu’un greffon donnera entre 1 et 4 cheveux sortant par une cicatrice punctiforme quasi invisible qui mimera un pore naturel de la peau.
Les deux techniques aujourd’hui mondialement reconnues, la FUE et la FUT, diffèrent dans la façon de prélever ces greffons. Il n'existe pas une technique unique à appliquer dans tous les cas. Le Dr Laura Azoulay a l’expérience de toutes les techniques actuelles pour vous conseiller au mieux. Elle proposera la stratégie la plus adaptée à votre situation après un diagnostic capillaire précis prenant en compte le stade de l’alopécie, les qualités du cheveu (couleur, courbure, épaisseur, …), la densité capillaire, la souplesse du cuir chevelu, vos souhaits du patient, votre âge et l’évolution de l’alopécie.
Une fois la technique de prélèvement choisie, reste à déterminer la méthode d’implantation. L’implanteur de Choï permet d’incision et d’implanter dans le même geste. Il est également possible de réaliser les incisons à la lame ou au punch puis d’introduire les greffons à l’aide de micropinces.
Les greffes FUT
Apparue dans les années 90, une nouvelle technique de prélèvement a été mise au point, la FUT pour Follicular Unit Transplantation. Une bandelette de cuir chevelu est prélevée dans la région occipitale puis découpée secondairement sous loupes en unités folliculaires prêtes à être greffées.
Cette technique est particulièrement adaptée aux femmes car elle ne nécessite aucun rasage et qu’une femme est rarement gênée par la cicatrice occipitale qui sera cachée par ses cheveux longs. Elle est aussi adaptée aux patients présentant beaucoup des cheveux blancs ou aux cheveux crépus chez qui le prélèvement FUE est difficile.
Les greffes FUE
Dans les années 2000, une nouvelle méthode de prélèvement a été décrite par Rassman et Bernstein, appelée FUE pour Follicular Unit Extraction. Ce technique microinvasive consiste à prélever une par une les unités folliculaires dans la région occipitale de la couronne. Son avantage principal est d’éviter la cicatrice linéaire occipitale qui pourrait être visible chez des patients voulant garder les cheveux courts ou rasés à l’avenir. L’absence de suture réduit la douleur post-opératoire.